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Stockhausen réinvente la notion de musique vocale. Cette série de séquences sonores, entièrement construites sur les harmoniques de Si bémol, expérimente de nouvelles techniques musicales et explore l'essence même de la parole et du chant. Paul Hillier nous prouve dans cet enregistrement que cette ouvre phare de la musique du XXème siècle n'a pas pris une ride.

Le volume 5 des oeuvres orchestrales de Vincent d'Indy par Rumon Gamba. Il contient notamment la Symphonie sur un chant montagnard français opus 25 sous-titrée "Symphonie Cévenole", l'oeuvre la plus plus populaire du compositeur, pour piano et orchestre, interprétée ici par Louis Lortie. Le poème symphonique Saugefleurie est tiré des Contes de fées de Robert de Bonnières (ami de d'Indy), Médée opus 47 est inspirée de la pièce du dramaturge Catulle Mendès sous forme de suite en 5 mouvements, et Fervaal est le premier opéra de d'Indy, clairement influencé par Parsifal. Cet enregistrement est le premier réalisé à Harpa, la nouvelle salle de concert de Reykjavik ouverte en 2011 et considérée comme l'une des plus meilleures acoustiques du nouveau millénaire.

Rares sont les superlatifs dans les titres d'albums, et ceci pour une bonne raison : à moins d'être une légende vivante ou en passe de le devenir comme The Man in Black (The Fabulous Johnny Cash en 1958) ou The Queen of Soul (The Electrifying Aretha Franklin en 1962), cela sonne vraiment comme si vous aviez besoin d'une bonne leçon d'humilité. Donc si vous avez l'intention d'accoler un mot comme 'phénoménale' devant votre nom sur la pochette d'un album, vous avez sacrément intérêt à avoir les moyens d'assurer vos arrières : cette américaine ne va pas rester dans l'ombre bien longtemps...